Démystifier la santé, rétablir la vérité
Aujourd’hui, la santé est devenue un business : il faut que les gens soient malades pour continuer à consommer des produits transformés et des médicaments. Mon objectif est tout autre.
À travers mes articles, je veux vous rendre plus autonome, vous aider à éviter les pièges de l’agroalimentaire et des fausses promesses, et surtout : vous apporter une lecture claire, scientifique et indépendante de la santé.
Thématiques principales abordées
- Énergie durable : sortir de la fatigue chronique sans stimulants
- Sommeil profond : retrouver un sommeil naturel, sans médicaments
- Perte de poids ciblée : arrêter les régimes inefficaces et comprendre ce qui fonctionne
- Nutrition fonctionnelle : sortir des dogmes sur les glucides, les jus de fruits, les “sucres lents”
- Optimisation du cerveau et de la longévité : musculation, hygiène de vie, santé après 30 ans
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Comment perdre de la graisse rapidement et durablement après 30 ans ? Méthode santé et performance France/Suisse
Perdre de la graisse après 30 ans ne se résume pas à manger moins et bouger plus. En tant que coach santé et performance durable, je vous propose ici une approche complète : entraînement intelligent, nutrition adaptée à votre physiologie, récupération optimisée, gestion du stress et environnement épuré. Ce guide vous aide à transformer votre corps sans compromettre votre énergie, votre sommeil ou votre santé à long terme.
Comment perdre de la graisse rapidement et durablement après 30 ans ? Méthode santé et performance France/Suisse
Comment perdre de la graisse rapidement et durablement après 30 ans ?
Avec plus de 15 ans de pratique en musculation et une expérience de terrain en tant que coach santé et performance durable, je vous livre ici les fondamentaux physiologiques qui permettent une perte de masse grasse efficace sans nuire à votre santé, ni à votre longévité.
Cet article s’adresse aux hommes et femmes de 30 à 60 ans, actifs, exigeants, qui souhaitent des résultats concrets et durables.
Note : ces informations ne remplacent pas un avis médical personnalisé.
Sommaire
I. Une balance énergétique négative pour activer la perte de graisse
II. Une alimentation de qualité pour maximiser la combustion des graisses
III. Une répartition stratégique des macronutriments
IV. Le bon timing alimentaire pour soutenir la sèche
V. Entraînement de force : un incontournable en période de déficit
VI. Exercices de musculation ciblés pour sécher efficacement
VII. Fréquence d'entraînement optimale pendant une phase de perte de gras
VIII. Volume d’entraînement : combien pour maintenir le muscle ?
IX. Endurance fondamentale : l’alliée invisible de la recomposition corporelle
X. Une hygiène de vie complète pour activer le métabolisme
XI. Pourquoi l’individualisation est la clef de la réussite
I. Une balance énergétique négative : la base physiologique
La balance énergétique représente l’équilibre entre les calories consommées (via l’alimentation) et les calories dépensées (par le métabolisme de base, l’activité physique, la digestion…).
Prenons un exemple simple : si votre corps dépense 3000 kcal par jour et que vous en consommez 2700, vous créez un déficit de 300 kcal/jour, soit environ -10 %.
C’est une fourchette idéale pour favoriser une perte de masse grasse progressive, sans impacter négativement la masse musculaire ni le niveau d’énergie.
Un déficit plus important peut accélérer la perte de poids… mais augmente aussi le risque de perte de masse maigre, de fatigue chronique, et de ralentissement métabolique. Dans une logique de performance durable, il vaut donc mieux viser petit déficit + constance que restriction excessive.
La balance énergétique, un concept qui permet d’expliquer la prise ou la perte de poids.
Préserver sa masse maigre : une priorité absolue
La masse maigre (muscles, os, organes) doit être préservée autant que possible pendant une perte de graisse. Elle est le moteur de votre métabolisme de base — c’est-à-dire de votre dépense énergétique au repos.
1 kg de muscle consomme bien plus d’énergie au quotidien qu’1 kg de graisse. La perte musculaire ralentit donc le métabolisme, ce qui complique la perte de poids à long terme.
Le déficit calorique doit être ajusté au profil de départ :
Une personne avec un taux de masse grasse élevé (ex. : femme à 120 kg avec 50 % de masse grasse) pourra commencer par perdre 1 à 2 kg par semaine sans risque majeur.
À l’inverse, un homme de 80 kg avec 15 % de masse grasse devra viser une perte plus modérée : 400 à 800 g par semaine pour préserver ses tissus musculaires.
La balance énergétique reste un modèle utile pour estimer la perte de poids, mais elle a ses limites. Elle ne prend pas en compte :
L’effet thermique des aliments (digestion, assimilation)
L’impact hormonal et inflammatoire des choix alimentaires
Les variations de la dépense énergétique selon le stress, le sommeil, l’entraînement, etc.
II. Une alimentation de qualité pour maximiser la perte de masse grasse
Une question revient souvent : "Tant que je suis en déficit, est-ce que je peux manger ce que je veux ?"
Techniquement, vous pourriez consommer 2700 kcal en gâteaux, sodas, burgers, charcuterie… et perdre du poids si vous êtes en déficit. Mais ce type d’alimentation :
Dérègle les hormones de la satiété
Génère de l’inflammation chronique
Favorise la fonte musculaire
Et surtout, nourrit mal vos cellules
À l’inverse, une alimentation fonctionnelle et qualitative (protéines complètes, végétaux variés, bons lipides, aliments peu transformés) soutient :
La satiété naturelle
Le maintien de la masse musculaire
La régulation hormonale
L’énergie stable sur la journée
Autrement dit : tous les déficits caloriques ne se valent pas. Ce qui compte, ce n’est pas seulement “combien”, mais “comment et avec quoi”.
La junkfood, un moyen d’avaler rapidement beaucoup de “calories vides”, c’est à dire beaucoup de macronutriments et peu de micronutriments.
Pourquoi les aliments ultra-transformés freinent la perte de graisse
D’après mon expérience de terrain en tant que coach santé et performance durable, les aliments ultra-transformés posent plusieurs problèmes majeurs lorsqu’on cherche à perdre de la masse grasse tout en préservant sa santé :
Ils sont pauvres en micronutriments
Ces aliments n’apportent pratiquement aucune vitamine, minéral ni antioxydant. Ce sont des calories vides, qui saturent l’organisme sans le nourrir.Ils perturbent l’équilibre lipidique
Riches en acides gras trans, en oméga-6 pro-inflammatoires et en graisses saturées de mauvaise qualité, ils nuisent à la santé cardiovasculaire et au bon fonctionnement cellulaire.Ils surchargent le métabolisme glucidique
Ils contiennent souvent des glucides à index glycémique élevé, favorisant les pics d’insuline, le stockage des graisses, et à long terme, augmentant le risque de résistance à l’insuline, stéatose hépatique (foie gras), voire troubles cognitifs.Ils exposent à des substances nocives
Édulcorants, conservateurs, exhausteurs de goût, colorants : ces additifs n’ont aucun intérêt métabolique et peuvent perturber les systèmes nerveux et hormonaux.
L’intérêt d’une alimentation non transformée, locale et biologique
Une alimentation peu transformée, à base d’aliments bruts, locaux et si possible issus de l’agriculture biologique, permet :
Un meilleur apport en micronutriments essentiels
Une exposition réduite aux pesticides (souvent cancérogènes ou perturbateurs endocriniens)
Une alimentation plus anti-inflammatoire, plus hormonologiquement neutre, et métaboliquement favorable
En clair : ce que vous mangez ne doit pas seulement “remplir l’estomac” ou “créer un déficit”, mais nourrir vos tissus, vos mitochondries et vos hormones dans une logique durable.
Les pesticides, des xénobiotiques dont notre organisme se dispenserait bien. Potentiellement cancérogènes et perturbateurs endocriniens, ils sont à éviter au maximum.
Attention à l’équilibre hormonal : testostérone vs œstrogènes
Un point souvent négligé : plus votre taux d’œstrogènes augmente, plus votre taux de testostérone diminue. Ce déséquilibre hormonal peut freiner la perte de masse grasse et accélérer la fonte musculaire.
Or, la testostérone joue un rôle clé dans :
Le maintien de la masse musculaire
Le soutien du métabolisme de base
La mobilisation des graisses
La vitalité générale chez l’homme et, dans une moindre mesure, chez la femme
Certaines expositions alimentaires (pesticides, additifs, plastiques alimentaires…) favorisent une activité œstrogénique excessive, d’où l’importance de choisir des aliments non transformés et de qualité biologique.
III. Répartition optimale des nutriments pour la perte de graisse
Pour favoriser une perte de masse grasse efficace sans sacrifier votre santé ni votre masse maigre, il est indispensable de structurer vos apports nutritionnels autour de deux grandes familles de nutriments :
1. Les macronutriments
Ils apportent de l’énergie et construisent les tissus :
Protéines : indispensables au maintien de la masse musculaire. Sources à privilégier : œufs, poissons, viandes de qualité, légumineuses bien tolérées.
Lipides : utiles pour les membranes cellulaires, la production hormonale et l’absorption des vitamines. Choisissez des lipides de qualité (huile d’olive, noix, poissons gras).
Glucides : leur quantité doit être ajustée selon votre activité physique, votre sensibilité à l’insuline et vos objectifs. Priorité aux glucides complexes (légumes racines, légumineuses, céréales semi-complètes).
Fibres : souvent oubliées, elles favorisent la satiété, régulent la glycémie et soutiennent le microbiote.
2. Les micronutriments
Ils ne fournissent pas d’énergie, mais sont essentiels à des centaines de réactions biologiques :
Vitamines : A, B, C, D, E, K… souvent carencées chez les adultes sédentaires ou sous stress chronique
Minéraux : magnésium, zinc, fer, iode… à surveiller notamment en cas de fatigue ou de plateau métabolique
Phytonutriments : antioxydants présents dans les végétaux colorés, ils réduisent l’inflammation et protègent les tissus
Un plan alimentaire performant ne se résume pas à “compter les calories”. Il repose sur une stratégie qualitative, individualisée, qui nourrit le muscle, équilibre les hormones et soutient le système nerveux.
Le saumon, une source de protides parmi d’autres (viandes, poissons, oeufs, soja, légumineuses…).
Comment ajuster les macronutriments pour une perte de graisse individualisée
En phase de perte de graisse, il ne suffit pas de “réduire les calories” : il faut surtout cibler intelligemment les macronutriments selon votre masse maigre et vos objectifs de composition corporelle.
Apports recommandés (de base) :
Protéines : entre 1,5 à 2,2 g par kg de poids de corps, en fonction du niveau d’activité, de l’âge et de la masse musculaire
Lipides : minimum 1 g par kg de poids de corps, surtout si la fonction hormonale est à préserver (ce qui est le cas à partir de 30 ans)
Ajustement selon le taux de masse grasse
Si votre taux de masse grasse est élevé, il est préférable d’ajuster ces apports non pas au poids total, mais à la masse maigre ou au poids cible à long terme.
Exemple concret :
Femme de 120 kg avec 50 % de masse grasse → 60 kg de masse maigre
Objectif : 25 % de masse grasse → poids cible ≈ 80 kg
👉 Apports estimés :
Protéines : 2 g x 80 kg = 160 g de protides/jour
Lipides : 1 g x 80 kg = 80 g de lipides/jour
Le reste de l’apport énergétique sera ensuite ajusté avec les glucides, selon votre niveau d’activité, votre sensibilité à l’insuline, et vos préférences alimentaires.
Rappel sur les valeurs énergétiques des macronutriments
1 g de protéines = 4 kcal
1 g de glucides = 4 kcal
1 g de lipides = 9 kcal
1 g d’alcool = 7 kcal (inutile pour la recomposition corporelle)
Les fibres (non digestibles) peuvent produire des acides gras à chaîne courte via le microbiote, mais leur contribution calorique reste minime et difficilement mesurable.
Une alimentation performante ne consiste pas à “manger moins”, mais à nourrir mieux vos tissus en respectant votre physiologie et vos objectifs.
Le quinoa, une source de glucides parmi d’autres (céréales, légumineuses, tubercules, fruits…).
Adapter les glucides à l’intensité de l’activité physique
L’apport en glucides doit être ajusté en fonction du type et de l’intensité de l’activité physique :
Pour des activités à haute intensité comme la musculation, le HIIT ou les sports explosifs, le corps puise davantage dans ses réserves de glycogène. Un apport suffisant en glucides est donc nécessaire pour soutenir l’effort, optimiser la récupération et éviter la fonte musculaire.
En revanche, pour des activités d’endurance modérée (marche rapide, vélo, footing léger), le métabolisme utilise préférentiellement les lipides comme source d’énergie. Dans ce cas, l’apport en glucides peut être réduit sans perte de performance.
⚠️ Attention à ne pas sacrifier les lipides au profit des glucides, même en période de sèche : 1 g de lipides/kg de poids de corps minimum doit être maintenu. Les lipides sont essentiels à la santé hormonale, à la stabilité du système nerveux, à l’immunité et à l’intégrité cellulaire.
L’avocat, une source de lipides parmi d’autres (huiles, oléagineux, viande, poisson, oeufs…).
Génétique et antécédents sportifs : des variables à ne pas négliger
La répartition idéale entre glucides et lipides n’est pas universelle. Elle dépend aussi de votre génétique et de votre profil sportif antérieur.
Certains génotypes (comme ApoE ou DIO2) influencent la manière dont vous métabolisez les lipides et les glucides. Par exemple, les porteurs d’ApoE4 tolèrent souvent mal un excès de graisses saturées, tandis que d’autres profils utilisent très efficacement les lipides comme carburant.
De même, vos antécédents sportifs comptent : une personne ayant pratiqué des sports d’endurance pendant plusieurs années développera une meilleure flexibilité métabolique et utilisera plus facilement les lipides à l’effort qu’une personne sédentaire ou exclusivement orientée vers le travail de force.
Pour aller plus loin, il est possible de faire une analyse ADN personnalisée via des plateformes spécialisées. L’entreprise SelfDecode, par exemple, propose un test génétique simple à réaliser depuis la France ou la Suisse. Il suffit d’envoyer un échantillon de salive par la poste pour obtenir un rapport détaillé sur votre profil métabolique.
Remarque : A l’heure actuelle ce test est soumis à prescription médicale.
L’ADN, un code présent dans toutes nos cellules qui sert à nous faire fonctionner, mais qui peut maintenant être lu comme un livre !
Optimiser sa stratégie grâce à l’analyse génétique
Une analyse génétique approfondie vous donne accès à des données précieuses sur votre fonctionnement physiologique. Grâce à des plateformes comme SelfDecode, vous pouvez découvrir :
Vos points forts et vos vulnérabilités génétiques
Des recommandations personnalisées sur la nutrition, l’entraînement, le sommeil, le stress, l’inflammation, la régulation hormonale et bien plus encore
Parmi les rapports disponibles :
Métabolisme des glucides et des lipides
SHBG (transport des hormones sexuelles), testostérone, cortisol
Prédisposition à l’insomnie, aux douleurs articulaires, à l’inflammation chronique
Humeur, réponse à l’alcool, fonction thyroïdienne…
Ce type d’analyse permet une approche individualisée, préventive et ciblée, en lien direct avec les principes de la performance durable. C’est un excellent levier pour optimiser son alimentation, son entraînement et sa récupération de façon cohérente avec sa biologie.
IV. Le timing alimentaire : un levier sous-estimé pour la perte de graisse
La synchronisation des prises alimentaires peut avoir un impact significatif sur la glycémie, la régulation hormonale et la gestion de l’énergie.
Le jeûne intermittent 16/8 : une option intéressante après 30 ans
Ce protocole consiste à jeûner pendant 16 heures et à concentrer l’alimentation sur une fenêtre de 8 heures.
Exemple : dîner à 20h, premier repas le lendemain à 12h.
Avantages du 16/8 :
Favorise le nettoyage intestinal et la régénération cellulaire
Stabilise la glycémie pendant la phase de jeûne, améliorant la concentration et la vigilance
Compatible avec des efforts physiques modérés à basse intensité
⚠️ Il est cependant préférable d’éviter les entraînements intenses à jeun, pour limiter les risques d’hypoglycémie et de catabolisme musculaire.
Alternative : petit-déjeuner sans glucides
Si vous ne pratiquez pas le jeûne, commencez la journée par un repas riche en protéines et bons lipides, avec peu ou pas de glucides. Cela permet de :
Stabiliser la glycémie
Maintenir un bon niveau d’énergie
Retarder les fringales
Les glucides seront idéalement répartis autour des séances de sport intenses et le soir, pour favoriser la récupération et la qualité du sommeil.
Ordre des aliments et réponse glycémique
La séquence des aliments dans l’assiette influence fortement la réponse glycémique postprandiale :
Si vous commencez par des féculents → pic de glycémie rapide
Si vous commencez par des protéines, fibres ou lipides → réponse glycémique modérée
Cette stratégie réduit les variations de glycémie et donc les hypoglycémies réactionnelles — souvent responsables de fringales incontrôlées.
Résultat :
Moins de stockage
Meilleure sensibilité à l’insuline
Progression plus stable dans la perte de masse grasse
Les oléagineux, une excellente source de lipides qui peut être consommée en début de repas afin de ralentir l’absorption des glucides.
Maximiser les résultats grâce au bon timing nutritionnel
Les moments qui entourent un entraînement intense sont stratégiques pour la performance, la récupération et la préservation de la masse musculaire.
Avant l’entraînement : préparer le terrain
Un apport en protéines et en glucides à index glycémique bas avant l’effort permet de :
Maintenir un flux stable d’acides aminés dans le sang
Saturer les réserves de glycogène musculaire
Améliorer la résistance à la fatigue
Optimiser les capacités neuromusculaires
Ce “pré-chargement” permet d’aborder la séance dans des conditions idéales, tant sur le plan physique que nerveux.
Pendant l’effort : à adapter selon la durée
Si la séance dépasse 60 minutes, une prise modérée de glucides liquides peut s’avérer utile pour :
Préserver l’intensité
Réduire le stress digestif
Limiter l’inflammation de la barrière intestinale (fréquente lors d’efforts prolongés)
À tester individuellement selon la tolérance digestive et l’intensité de l’effort.
Après l’effort : la fenêtre de récupération
Juste après l'entraînement, l’organisme est dans un état de réceptivité métabolique accrue : c’est la fenêtre anabolique.
Un apport combiné en protéines et glucides favorise :
La synthèse des protéines musculaires
La réparation des fibres endommagées
Le rechargement du glycogène
Une récupération plus rapide
V. L’entraînement de force : indispensable pour préserver la masse musculaire
Pourquoi votre organisme conserverait-il du muscle s’il n’a plus de raison de le faire ? La masse musculaire coûte cher à entretenir : elle consomme de l’énergie même au repos, elle mobilise des ressources hormonales, et elle nécessite d’être sollicitée.
Lors d’une phase de restriction énergétique, le corps aura naturellement tendance à se débarrasser de ce qui est “inutile” — sauf si vous lui montrez que le muscle est vital.
Le muscle s’adapte à la contrainte
C’est la loi de l’hormèse : un stimulus adapté stimule l’adaptation. Trop faible = pas d’effet. Trop fort = blessure.
👉 Pour préserver votre masse musculaire pendant une sèche, vous devez continuer à imposer à vos muscles une contrainte mécanique régulière via des séances de musculation structurées.
Même si l’hypertrophie est moins probable en déficit énergétique, l’objectif est clair : maintenir le maximum de masse maigre.
Les différentes formes de surcharge progressive
La surcharge progressive reste le principe central pour signaler au corps que les muscles doivent être conservés. Elle peut être appliquée de plusieurs manières :
Augmentation de la charge : passer de 4x10@60 kg à 4x10@61 kg
Augmentation des répétitions à charge constante : 4x10@60 kg → 4x11@60 kg
Augmentation du nombre de séries : 4x10@60 kg → 5x10@60 kg
Ralentissement du tempo (ex. : 1 seconde de plus en phase excentrique)
Réduction des temps de repos : de 3 minutes → 2 minutes
👉 Même en déficit calorique, ne pas régresser devient un objectif en soi. Maintenir la charge ou le volume est déjà une victoire métabolique.
La fonte, un excellent moyen de réaliser une surcharge progressive en augmentant la charge de kg en kg.
Progresser sans se blesser : la règle d’or de la surcharge
La surcharge progressive ne signifie pas "forcer à tout prix". Elle doit être appliquée progressivement, de séance en séance, en respectant vos capacités de récupération.
Un bon coach santé et performance durable saura adapter la progression de vos charges, volumes et tempos en fonction de :
Votre niveau
Votre âge
Votre historique de blessures
Vos contraintes personnelles
C’est cette progressivité maîtrisée qui permet de stimuler l’adaptation musculaire tout en minimisant le risque de blessure.
VI. Les meilleurs exercices de musculation pour sécher efficacement
Tous les exercices ne se valent pas. En tant que coach, je recommande de choisir les exercices les plus adaptés à votre morphologie et à vos objectifs, pour maximiser la dépense énergétique, cibler les bons muscles, et préserver la masse maigre pendant la perte de graisse.
Un bon exercice de sèche doit :
✅ Cibler efficacement le muscle visé
Chaque morphologie est différente. Un même mouvement ne sollicite pas les mêmes muscles chez tout le monde.
Exemple :
Le développé couché peut activer majoritairement les pectoraux… ou les triceps… ou même les deltoïdes antérieurs, selon :
L’amplitude articulaire
La position des coudes
La largeur de prise
La courbure du dos
Un coach expérimenté vous aidera à choisir les variantes qui vous conviennent réellement.
✅ Permettre un étirement efficace du muscle
Les exercices qui placent le muscle sous étirement favorisent une activation plus complète… mais génèrent aussi plus de stress mécanique. Il faut donc les aborder avec prudence et une technique rigoureuse.
Exemple :
Le curl incliné étire le biceps dès le départ, ce qui augmente son recrutement, mais peut être délicat pour les tendons s’il est mal exécuté.
✅ Comporter une phase excentrique contrôlée
La phase négative (excentrique) est celle où le muscle résiste à l’étirement. C’est là que les microlésions musculaires sont les plus importantes… donc que le stimulus hypertrophique est le plus fort.
Exemple :
L’arraché ou l’épaulé-jeté n’intègrent presque pas de phase excentrique (on relâche la barre), ce qui les rend peu efficaces pour la construction musculaire en contexte de sèche.
En résumé, les meilleurs exercices de musculation pour sécher sont ceux qui :
Correspondent à votre structure
Offrent un bon étirement musculaire contrôlé
Intègrent une phase négative maîtrisée
Permettent une progression sécurisée dans le temps
L’épaulé-jeté, un exercice d’haltérophilie utile pour développer la force explosive, mais qui n’est pas optimum pour l’hypertrophie.
D'autres critères pour bien choisir ses exercices en sèche
✅ Permettre de manipuler des charges lourdes
Les exercices polyarticulaires (mobilisant plusieurs articulations et groupes musculaires) permettent de travailler plus lourd, ce qui favorise le maintien de la masse musculaire et stimule fortement le système nerveux.
Exemple :
Le développé couché prise serrée, bien exécuté et bien adapté à votre morphologie, est un excellent choix pour cibler les triceps en charge lourde.
✅ Permettre de forcer en sécurité même en fin de séance
Certains exercices, bien que efficaces, deviennent risqués lorsque l’on est en état de fatigue avancé, en particulier lorsqu’ils mobilisent beaucoup de gainage ou de coordination.
Exemples à manipuler avec prudence :
Squat lourd (surtout sans cage de sécurité)
Soulevé de terre (exigeant sur les lombaires)
Développé couché avec haltères sur ballon suisse (instable)
Dans une logique de performance durable, le choix d’exercices sûrs en toute circonstance est essentiel pour éviter les blessures et prolonger sa progression.
VII. Fréquence d’entraînement optimale en sèche : adapter au niveau et à l’âge
La fréquence d'entraînement musculaire dépend de plusieurs variables :
Niveau d’expérience
Capacité de récupération
Âge et contexte hormonal
Niveau de stress et qualité du sommeil
Objectif principal : maintien musculaire vs progression
Pour les débutants
Un pratiquant débutant a une faible tolérance au stress musculaire mais progresse rapidement en coordination. Il bénéficie donc d’une fréquence élevée par groupe musculaire, avec un volume modéré par séance.
👉 Recommandation :
3 séances fullbody par semaine, avec 3 à 5 séries par groupe musculaire
Dorsaux : inclure tirage horizontal + tirage vertical
Objectif : créer du rythme neuromusculaire, sans surcharge excessive
Exemple de programme fullbody 3x/semaine :
Développé couché (pectoraux + triceps)
Élévations latérales (épaules)
Tirage pronation poulie haute (dos, largeur)
Tirage neutre serré poulie basse (dos, épaisseur)
Pull-over press (triceps + gainage)
Curl incliné (biceps)
Hip thrust (fessiers)
Hack squat (quadriceps)
Leg curl assis (ischios)
Mollets à la presse (mollets)
Crunch à la poulie haute (abdominaux)
Gainage latéral (obliques, tronc)
Un entraînement bien structuré, progressif et adapté à vos capacités de récupération est beaucoup plus efficace à long terme qu’un plan trop ambitieux ou mal calibré.
Le développé couché à la barre, un exercice populaire et efficace pour peu qu’on y soit adapté au niveau morpho-anatomique.
Évolution vers un format plus durable : du fullbody au halfbody
Le format fullbody 3 fois par semaine est excellent pour débuter, mais il montre rapidement ses limites chez les pratiquants plus avancés :
La durée des séances devient importante (trop longue pour les emplois du temps serrés)
Il faut se rééchauffer plusieurs fois, ce qui augmente la fatigue et le temps total
À haute fréquence, certains muscles peuvent se désensibiliser au stress, réduisant la réponse hypertrophique (croissance musculaire)
Dès que la coordination motrice est acquise et que la récupération est suffisante, il devient intéressant de passer à un programme halfbody, plus adapté aux exigences de performance durable.
Transition vers le halfbody : 3 à 4 séances par semaine
Le format halfbody répartit le corps en deux zones (haut/bas ou tirage/poussée) et permet :
Une fréquence de 1,5 à 2 fois par muscle par semaine
Une meilleure concentration par séance
Un volume de travail plus ciblé, avec moins de fatigue cumulative
Une progression plus durable pour les pratiquants à partir de 30 ans
Exemple de séance type : “Lower + bras”
Un focus jambes + bras, idéal pour équilibrer le travail et stimuler la croissance sans surcharger le système nerveux.
Développé couché prise serrée (pectoraux/triceps)
Pull-over press (triceps + sangle abdominale)
Curl incliné (biceps)
Curl marteau (brachial)
Hip thrust (fessiers)
Hack squat (quadriceps)
Split squat (quadriceps/fessiers/stabilité)
Leg curl assis (ischios)
Banc à lombaires (lombaires et chaîne postérieure)
Mollets à la presse (mollets)
Cette organisation permet de gagner du temps, mieux récupérer, et éviter la stagnation. C’est un modèle éprouvé chez les pratiquants de plus de 30 ans qui veulent progresser sans sacrifier leur équilibre de vie.
Le curl incliné, un exercice qui étire et sollicite fortement le biceps brachial.
Exemple de séance type : “Upper”
Une séance orientée haut du corps, construite pour maintenir un équilibre musculaire, stimuler un maximum de fibres, et favoriser une posture fonctionnelle — essentielle pour les adultes actifs entre 30 et 60 ans.
Développé couché prise large (pectoraux, triceps, épaules)
Développé incliné avec haltères (haut des pectoraux, stabilité)
Élévations latérales (deltoïdes moyens)
Tirage pronation à la poulie haute (grand dorsal, épaules)
Tirage neutre serré à la poulie basse (milieu du dos, biceps)
Rowing unilatéral avec haltère (épaisseur du dos, gainage)
Oiseau avec haltères (deltoïdes postérieurs, posture)
Enroulements de bassin sur banc incliné (abdominaux profonds)
Crunch à la poulie haute (grand droit)
Gainage latéral avec haltère (obliques, gainage anti-rotation)
Ce type de structure maximise le rendement de l'entraînement, tout en respectant les principes de récupération, de prévention des blessures et de performance durable. En combinant judicieusement un lower et un upper dans la semaine, on obtient un cycle efficace pour maintenir (ou même développer) du muscle pendant une sèche.
Le gainage latéral, un excellent exercice permettant de travailler l’anti-flexion de la colonne vertébrale, ce qui est important pour se protéger contre les blessures au dos.
Le split routine : idéal pour les pratiquants avancés
À un stade plus avancé, la fréquence d'entraînement par groupe musculaire peut être réduite à une fois par semaine, à condition que le volume et l'intensité soient bien calibrés.
Parmi les formats populaires, on retrouve le Push/Pull/Legs, apprécié pour sa praticité : moins de réchauffement spécifique par séance, organisation simple.
Mais attention : ce format a ses limites.
La longue portion du triceps est sollicitée lors des exercices pour le dos, ce qui peut entraîner une surcharge cumulative ou une récupération incomplète.
Les muscles travaillés en fin de séance sont souvent moins bien stimulés, du fait de la fatigue neuromusculaire.
C’est pourquoi, dans une logique de préservation articulaire et d’optimisation du recrutement musculaire, la split routine (ou routine par groupes musculaires ciblés) reste une alternative très efficace pour les adultes entre 30 et 60 ans.
Avantages de la split routine :
Permet de travailler chaque groupe sous plusieurs angles
Offre plus de volume et de précision par zone
Réduit le risque de déséquilibres ou de négligence musculaire
Facilite une meilleure concentration et récupération locale
Exemple de split routine sur 3 jours
Jour 1 : Pectoraux – Épaules postérieures – Biceps – Abdominaux
Développé couché prise large (pectoraux, triceps)
Dips prise large (pectoraux bas, triceps)
Écarté incliné avec haltères (haut des pectoraux, étirement)
Oiseau avec haltères (deltoïdes postérieurs)
Face pull à la poulie haute (arrière d’épaule, scapulas)
Curl incliné (biceps long)
Curl marteau (brachial, avant-bras)
Curl pupitre unilatéral (biceps court, précision)
Pallof press à la poulie (gainage anti-rotation)
Flexions latérales à la poulie basse (obliques profonds)
Ce type de structure permet de stimuler intensément chaque zone tout en respectant les capacités de récupération et les contraintes articulaires liées à l’âge ou à l’historique sportif.
Le dips, un exercice qui sollicite plus ou moins les pectoraux (portion basse), les épaules (avant) ou encore les triceps selon la largeur de prise et la morpho-anatomie.
Jour 2 : Dos – Épaules (milieu) – Triceps
Une séance axée sur le renforcement de la chaîne postérieure, avec un focus particulier sur le dos, les épaules latérales et les triceps. Objectif : améliorer la posture, préserver l’équilibre musculaire et soutenir les performances globales.
Tractions pronation prise large (grand dorsal, trapèzes)
Tractions neutres serrées (rhomboïdes, biceps, gainage)
Tirage neutre serré à la poulie basse (épaisseur du dos)
Rowing unilatéral avec haltère (stabilité scapulaire, symétrie)
Élévations latérales avec haltères (deltoïdes moyens)
Développé vertical avec haltères assis (deltoïdes antérieurs et moyens, stabilité)
Développé couché prise serrée (triceps, pectoraux internes)
Extension nuque à la poulie haute (longue portion du triceps)
Push-down à la poulie haute (triceps médial et latéral)
Shrug inversé à la station dips (trapèzes inférieurs et moyens)
Cette structure sollicite intensément le haut du corps postérieur et latéral, tout en consolidant les triceps — muscles souvent sollicités en second plan mais essentiels à une bonne stabilité articulaire et à l'esthétique du bras.
La traction en pronation prise large, un exercice qui permet de travailler la largeur du dos.
Jour 3 : Jambes – Abdominaux – Lombaires
Une séance complète pour renforcer les membres inférieurs, améliorer la stabilité lombo-pelvienne et travailler les muscles profonds de la sangle abdominale.
Hip thrust (fessiers, stabilité bassin)
Split squat avec haltères (quadriceps, fessiers, équilibre)
Hack squat (quadriceps, chaîne antérieure)
Abductions à la machine (moyen fessier, posture du bassin)
Banc à lombaires (lombaires, fessiers, ischios)
Leg curl assis (ischios-jambiers)
Mollets à la presse (mollets gastrocnémiens)
Mollets assis (soléaires)
Enroulements de bassin avec barre (abdominaux inférieurs)
Crunch à la poulie haute (grand droit de l’abdomen)
Voilà un modèle de split routine fonctionnelle et réaliste que vous pouvez adapter selon votre niveau et vos contraintes. Si vous avez besoin d’un accompagnement pour structurer votre entraînement de façon personnalisée et durable, je suis à votre disposition.
VIII. Volume d'entraînement optimal pour conserver sa masse musculaire
Au fil de mes années en tant que pratiquant de musculation et coach santé & performance durable, j’ai observé une constante : pour préserver sa masse musculaire, surtout en période de déficit calorique, il faut trouver le bon volume d’entraînement.
Trop peu = perte de stimulus
Trop = surcharge, stagnation, blessure
Le volume optimal par groupe musculaire dépend de la capacité individuelle de récupération, elle-même influencée par plusieurs facteurs :
Facteurs influençant la récupération :
Génétique : certains individus récupèrent naturellement plus vite
Santé globale : une hypothyroïdie, une anémie ou une inflammation chronique ralentissent la régénération
Âge : avec l’âge, les tissus (muscles, tendons, système nerveux) récupèrent plus lentement
Sexe : les femmes, grâce à leurs œstrogènes, tolèrent mieux les volumes élevés (effet anti-catabolique naturel)
Stress global : stress psychique ou physique = hausse du cortisol = récupération altérée
Qualité de l’alimentation : un déficit calorique mal géré, ou une alimentation ultra-transformée, nuit à la régénération tissulaire
Hygiène de vie : mauvais sommeil, alcool, tabac, absence de relaxation ralentissent tous la récupération
Condition aérobie : plus votre endurance est développée, mieux fonctionnent vos mitochondries, plus vous récupérez vite
Expérience en musculation : plus on est entraîné, plus on force efficacement, mais aussi plus on endommage profondément les tissus → donc, plus le temps de récupération nécessaire augmente
Un bon coaching prend en compte tous ces paramètres pour ajuster :
Le nombre de séries
La fréquence par groupe musculaire
L’intensité et la charge relative
Le rythme de progression
Le niveau d’endurance global, l’un des paramètres qui influence les capacités de récupération et donc le volume d’entraînement optimal pour conserver ses muscles.
Adapter le volume à votre réalité : individualisation avant tout
Vous l’aurez compris, il est impossible de donner une prescription unique valable pour tous. Le volume optimal d’entraînement dépend de vos capacités de récupération, de votre niveau, de votre santé et de votre contexte de vie.
C’est là qu’un coach formé à la performance durable peut faire la différence : il ne vous applique pas une “méthode magique”, il ajuste selon votre physiologie réelle.
Exemple de volumes généraux par groupe musculaire (pour la plupart des pratiquants 30–60 ans)
Ces recommandations sont des bases de réflexion, à ajuster en fonction de votre récupération :
Pectoraux : 2 à 3 exercices – 3 à 4 séries chacun
Dorsaux : 3 à 4 exercices – 3 à 4 séries chacun
Épaules : 2 à 3 exercices – 3 à 4 séries chacun
Biceps : 2 à 3 exercices – 3 à 4 séries chacun
Triceps : 2 à 3 exercices – 3 à 4 séries chacun
Abdominaux : 3 à 5 exercices – 3 à 4 séries chacun
Fessiers : 2 à 3 exercices – 3 à 4 séries chacun
Quadriceps : 2 à 3 exercices – 3 à 4 séries chacun
Ischio-jambiers : 2 à 3 exercices – 3 à 4 séries chacun
🛈 Les mollets, avant-bras, et muscles cervicaux ne sont pas systématiquement inclus ici, car leur développement est fortement influencé par la génétique, et leur priorité varie selon les profils.
Focus sèche : priorité à l’intensité, pas au volume
En déficit calorique, la capacité de récupération est réduite. Il est donc plus judicieux de conserver l’intensité (la charge et les répétitions effectives) que d’augmenter le volume (nombre de séries). Trop de séries peut devenir contre-productif en phase de sèche.
IX. Endurance fondamentale : un levier discret mais puissant
La graisse corporelle (tissu adipeux) est stockée sous forme de triglycérides : trois acides gras liés à une molécule de glycérol. On distingue deux grands types :
Graisse viscérale : autour des organes abdominaux, métaboliquement active et fortement liée aux risques de maladies cardiovasculaires, métaboliques et inflammatoires
Graisse sous-cutanée : sous la peau, moins problématique sur le plan médical
La graisse viscérale, celle qui donne un ventre proéminent et ferme, est la plus dangereuse… mais aussi la plus sensible à l’activité physique régulière.
L’endurance fondamentale (zone 2) : outil métabolique de choix
L’entraînement en zone 2 (aussi appelé endurance fondamentale) correspond à une intensité modérée, durant laquelle vous pouvez parler mais pas chanter.
Exemples :
Marche rapide
Vélo à rythme modéré
Elliptique
Rameur
Natation continue
Avantages :
Stimule l’oxydation des graisses (lipolyse)
Améliore la sensibilité à l’insuline
Renforce le système cardio-respiratoire
Diminue la charge hormonale du stress
L’endurance fondamentale est une base non négociable pour toute personne de 30 à 60 ans souhaitant améliorer sa composition corporelle sans nuire à ses articulations ou son système nerveux.
Vidéo explicative sur l’entraînement en zone 2 — méthode d’endurance fondamentale pour améliorer la santé métabolique et faciliter la perte de graisse après 30 ans, en France et en Suisse.
Pourquoi l’endurance fondamentale est un vrai levier métabolique
Ce type d’entraînement permet d’augmenter le nombre et la qualité des mitochondries, ces “centrales énergétiques” présentes dans toutes nos cellules. Résultat : le corps devient plus efficace pour brûler les lipides et les glucides, que ce soit au repos ou pendant l’effort.
Certains protocoles avancés, comme l’entraînement à glycogène bas, permettent d’amplifier la capacité d’oxydation des graisses, à condition d’être bien encadré et de respecter certaines règles. Pour en savoir plus, je vous invite à me contacter directement.
X. Une hygiène de vie globale pour soutenir la perte de masse grasse
Au-delà de l'entraînement et de la nutrition, il existe des facteurs clés souvent négligés qui influencent directement votre capacité à perdre de la graisse de manière durable, surtout après 30 ans.
1. Un sommeil de qualité : fondation de la récupération
Le sommeil profond et régulier est la pierre angulaire de la régénération :
Les tissus musculaires se réparent la nuit
Le système nerveux se rééquilibre
Le contrôle de l’appétit est régulé via la leptine et la ghréline
Un mauvais sommeil = plus de perte musculaire, moins de mobilisation des graisses, et une augmentation de la faim (surtout pour les aliments riches en calories).
🕰️ Astuces pratiques :
Se coucher et se lever à heures fixes
Respecter son chronotype naturel
Intégrer une sieste courte (13h–16h), si elle n’empiète pas sur le sommeil nocturne
2. Une gestion active du stress
Le stress chronique augmente durablement le cortisol, hormone qui :
Est catabolisante (destructive pour les tissus, y compris musculaires)
Augmente la glycémie, donc favorise le stockage du sucre sous forme de graisse si aucune activité physique ne suit
Solutions naturelles et efficaces :
Respiration lente et cohérence cardiaque
Méditation guidée ou pleine conscience
Luminothérapie, contact avec la nature
Étirements, automassages, techniques de récupération active
👉 Conserver sa masse musculaire et mobiliser les graisses devient difficile si le stress est chronique et non géré.
3. Limiter l’exposition aux polluants : un facteur souvent sous-estimé
Le corps humain est en permanence exposé à une charge toxique silencieuse :
Pesticides, phtalates, parabènes, bisphénol, dioxines, HAP, métaux lourds…
Tabac, alcool, drogues, certains médicaments
Additifs alimentaires et plastiques alimentaires chauffés
Ces substances ont des effets :
Perturbateurs endocriniens (imitent ou bloquent les hormones naturelles)
Inflammatoires (freinent la perte de graisse)
Stockants (le corps encapsule les toxines dans le tissu adipeux)
Limiter leur exposition est une démarche clé dans une stratégie santé/performance à long terme.
Les poêles antiadhésives endommagées, une source de PFOA qui perturbe le bon fonctionnement de nos hormones.
XI. L’individualisation : la clé d’une perte de graisse durable et efficace
La perte de masse grasse ne repose sur aucune méthode universelle. Elle dépend de facteurs complexes et interdépendants : entraînement, alimentation, sommeil, stress, environnement, génétique.
Une approche individualisée est la seule voie cohérente pour :
Optimiser la dépense énergétique
Préserver la masse musculaire
Éviter les blessures
Respecter votre mode de vie
Et surtout : soutenir votre santé à long terme
Entraînement individualisé : morphologie, contraintes, progression
Chaque personne possède :
Une structure osseuse et musculaire spécifique
Un passif sportif
Un niveau de tolérance au volume et à l’intensité
Des contraintes personnelles, professionnelles, familiales
Un bon coach analyse ces paramètres pour :
Sélectionner les exercices adaptés à votre morphologie
Calibrer la fréquence et le volume d’entraînement
Choisir le bon rythme de progression
Prescrire un travail d’endurance ciblé selon vos capacités réelles
Nutrition fonctionnelle : répondre à votre biologie
Un naturopathe spécialisé en nutrition fonctionnelle identifie :
Vos déséquilibres métaboliques ou digestifs
Vos besoins micronutritionnels spécifiques
Votre niveau de stress oxydatif ou inflammatoire
Vos sensibilités alimentaires ou hormonales
Ce travail permet de construire un plan alimentaire sur-mesure qui soutient la perte de graisse, améliore la récupération et préserve votre capital santé.
Accompagnement global : stratégie et résultats
L’individualisation, c’est passer de la “méthode” à la stratégie personnalisée.
C’est ce qui permet de transformer votre composition corporelle sans sacrifier votre énergie, votre sommeil ou votre santé hormonale.
👉 Vous êtes unique. Votre stratégie de transformation doit l’être aussi.
Pour télécharger le PDF gratuit : “Passe de 50% à 100% de ton potentiel biologique”.
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Pour en savoir plus sur l’auteur.
Pour prendre rendez-vous afin de faire un bilan santé et performance durable.
Et si vos gencives avaient un rôle à jouer dans votre perte de poids ? Inflammation chronique, alimentation, stress : les mécanismes sont liés. Ce guide vous explique comment optimiser à la fois votre santé bucco-dentaire et votre composition corporelle après 30 ans, dans une approche claire, durable et personnalisée pour les hommes et femmes actifs en France et en Suisse.